Après avoir réalisés un rapport sur les infrastructures logistiques, puis les ports en Afrique, Okan Partner et le Africa CEO Forum, se sont penchés cette année sur les zones économiques spéciales en Afrique. Amaury de Féligonde, partenaire chez Okan Partners, est venu présenter ses premières conclusions sur le sujet, lors de l’Infraweek de Paris, le 4 octobre.
« Les zones économiques spéciales est un sujet de travail depuis plus de dix ans pour notre société, a commencé par rappeler Amaury de Féligonde. Certaines fonctionnent et d’autres peinent à décoller. Nous avons voulu analyser les raisons des réussites et des échecs de ces zones pour tirer des recommandations pour les opérateurs qui souhaiteraient se lancer dans un tel projet sur le continent africain ».
Les zones économiques spéciales sont nées en Chine dans les années 80, a indiqué Amaury de Féligonde. La plus connue est celle de Shenzhen qui est passée d’un petit port de pêche à une mégalopole dédiée à l’industrie et l’export. Elles ont ensuite fait le tour du monde. Le responsable de Okan Partners a dénombré 5400 ZES dans le monde, en 2019. Elles se situent en Asie, en Amérique, en Afrique et au Moyen-Orient.
Sur le continent africain, ces ZES ont connu des sorts différents. Du côté des réussites, Amaury de Féligonde indique les zones comme Tanger Med, Nkok à Libreville, Tananarive à Madagascar ou encore Addis-Abeba, en Éthiopie. « Ces exemples concernent les zones qui ont décollé depuis leur création. D’autres ont vu le jour mais demeurent avec un bilan mitigé ». […]