La conférence sur l’innovation technologique dans les ports a tenté de brosser un tableau des différentes facettes que prend ses nouvelles méthodes de travail. Dès lors que le sujet aborde l’innovation technologique dans les ports, le regard se tourne vers l’automatisation dans les terminaux. Le sujet entre dans ce débat mais n’en est qu’une partie. […]
Dans le cadre de ce transfert vers une automatisation des terminaux, les manutentionnaires européens regardent avec attention les risques liés à la cyber-sécurité. En effet, explique la déléguée générale de la Feport. « Qui dit automatisation signifie aussi une digitalisation qui amène à se pencher sur les risques inhérents à la cyber-sécurité ». […]
La digitalisation dans les ports s’étend au-delà des terminaux. Elle englobe tous les maillons de la chaîne logistique portuaire. Hervé Cornède, président de France PCS, GIE qui regroupe la Soget et MGI, procède aujourd’hui à 93% du fret français qui emprunte les ports métropolitains et ultramarins. « Nous sommes un outil neutre au service de l’ensemble des entreprises », a commencé par indiquer Hervé Cornède.
La principale tâche de France PCS est « d’améliorer les process des différents métiers du transport et de la logistique. » Aujourd’hui l’outil numérique proposé par France PCS permet d’assurer une fluidité des marchandises dans les ports. Le travail accompli a été important. « Il reste à s’atteler à la cyber-sécurité ». Chaque semaine ce sont deux ou trois attaques que les systèmes informatiques de France PCS subissent.
Et pour aller plus loin, France PCS prépare déjà le futur guichet unique européen, le dédouanement centralisé pour ne pas être en dehors du jeu et la mesure de la compétitivité des ports français. Ces dossiers techniques permettent aux places portuaires françaises de pouvoir se mesurer avec des outils indépendants face à leurs concurrents. […]