L’éco-système portuaire français est en pleine mutation. La croissance économique mondiale porte le monde maritime a des sommets jamais atteints. Pour le directeur général de Haropa Port, Stéphane Raison, la création du cluster portuaire séquanien doit se réaliser à plusieurs niveaux. « Notre projet de Haropa Port doit nous permettre de développer la compétitivité de notre offre. Ce projet comporte aussi un volet industriel. Nous voulons conserver notre place de première plate-forme chimique en France ».
La création de Haropa Port, le 1er juin, appelle à d’autres déclinaisons. Une mission d’études a été lancée pour imaginer le même schéma portuaire et logistique sur le Rhône, de Marseille à Lyon. Cette idée de regrouper les ports semble aussi inspirer les pays voisins. En Belgique, Anvers et Zeebrugge vont s’unir à partir du 1er janvier. « Ils nous ont rendu visite pour voir comment nous avions procédé », explique Stéphane Raison. Haropa Port, un exemple européen ?
Pour la ministre de la Mer, Annick Girardin, la création de cet ensemble portuaire concrétise l’ambition du président de la République pour le secteur maritime de la France. Elle a rappelé les grandes orientations de la stratégie portuaire nationale, initiée en janvier lors du Cimer. « En entrant au gouvernement en juillet 2020, le Premier ministre a souhaité que nous donnions une nouvelle dynamique à la politique portuaire française. Notre objectif est de faire de la France le premier pays portuaire européen ». […]